Dégustation du soir, Jamaïque

Hampden & Velier 2019: OWH 2011 Berlin

Premier retour d’une série qu’il sera difficile de boucler, je vais aujourd’hui vous parler d’une bouteille qui fait partie d’une série d’embouteillages sortis à l’automne 2019.

Ces bouteilles ont plusieurs points communs: elle viennent de la même distillerie (Hampden), sont embouteillées par la même société (Velier), sont toutes issues de Single Casks et ont surtout toutes été présentées sur les salons de l’automne 2019.

  • Berlin Bar Convent & Spirits in the Sky: OWH 2011
  • Whisky Live Paris: OWH 2012
  • Whisky Live Singapour: LFCH 2011
  • Salon du Rhum de Spa: LROK 2010
  • Whisky Live Paris: <>H 2010
  • UK Rum Fest: HLCF/DOK 2010

Cette série, qui fait principalement le bonheur des collectionneurs (et malheureusement des spéculateurs) reprend donc une partie des marks de la distillerie, tous vieillis entre 7 et 9 ans sur place, en Jamaïque. L’intention est belle et les dégustations doivent certainement être très intéressantes, du coup je me dévoue et j’essaie de vous faire faire le tour d’horizon.

Les dégustations sortiront au fur et à mesure que je parviendrai à trouver quelques centilitres des doux breuvages 🙂

Premier article, nous commençons par un des deux plus légers, c’est à dire l’OWH 2011 présenté à Berlin et représenté à Bruxelles au Spirits in the Sky en novembre. Nous sommes ici face au mark le plus léger de la distillerie, caractérisé par un TNA de 40 à 80 g/hlpa. Le rhum a passé 8 ans en fût à la distillerie, pour être embouteillé à 59,5%

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La bouteille, au Spirits in the Sky

Dégustation

Nez

Au premier contact le nez surprend. Même après une bonne aération il reste relativement peu expressif, plutôt sec et herbacé. Pas vraiment ce que l’on attend d’un Hampden, fut-il OWH. Les arômes perçus sont le solvant habituel mais moins marqué, et accompagné d’un foin vert, presque dénué de gourmandise.

Le profil est sec, les fruits y sont verts, pas mûrs du tout et seul le raisin parvient à se frayer un chemin. Au fil de la dégustation la sucrosité apparaîtra petit à petit mais sans jamais être vraiment présente.

Bouche

Sur le palais la conclusion est similaire. Le profil est à la fois herbacé et épicé. J’y retrouve le côté végétal du nez, associé à quelques notes de poivre. Une certaine amertume est présente également dans le boisé, me rappelant la sensation désagréable  lorsque l’on croque sur un pépin de raisin.

J’ai beau lui laisser plus de temps pour s’ouvrir rien n’y fait, aucune trace de fruits pour rattraper cela. Je finis mon verre sans malheureusement y avoir trouvé le bonheur.

Conclusion

En résumé, voilà une bouteille que je suis content de ne pas avoir acheté. Le rhum ne me plait vraiment pas et en y réfléchissant c’est sans doute le premier Hampden qui ne me plaise pas du tout. Heureusement ce n’est que le premier de la série et je suis sûr que d’autres seront bien plus agréables à mon palais. En revanche si vous aimez les profils ultra-végétaux, tentez de goûter ce Hampden, il pourrait vous plaire 😉

 

 

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