Me voilà debout devant mon armoire, en recherche d’inspiration, cherchant ce que j’allais bien pouvoir me servir. Je parcourais les étiquettes du regard avant de voir apparaitre, entre deux autres bouteilles, les reflets brillants de sa boîte. Hésitation, et puis finalement « Bon allez, la journée fût longue, pourquoi pas » !
Il y a des « quilles » que l’on garde bien au chaud, que l’on ouvre qu’en de rares occasions, de peur de les voir s’évaporer. Ce Mount Gay en fait partie, en ce qui me concerne, car il s’agit d’un cadeau offert par un très bon ami que je remercie une fois de plus.
Plongeons nous donc dans un verre de Mount Gay XO Cask Strenght, édition spéciale pour le 50e anniversaire de l’indépendance de La Barbade.
Edition limitée à 3000 bouteilles (je possède le numéro 2559), le contenu titre à 63% et se compose d’un blend de rhums de 8 à 15 ans.
Dans le verre, il se dévoile d’une jolie couleur cuivrée, brillante, avec des jambes très longues. Avant d’aller plus loin, je le laisse s’aérer un peu, il en a bien besoin.
Au nez c’est la banane qui domine, sans être pour autant écoeurante. Des notes fumées, et d’épices aussi, et puis de la vanille en belle dose. L’alcool me semble plutôt très bien intégré alors que le rhum est plutôt costaud. Les notes de solvant sont présentes mais discrètes.
En bouche, l’attaque est très vanillée, légèrement grasse et sucrée style caramel. Viennent ensuite les fruits à coques torréfiés, amandes et cacahuètes en tête, et toujours une pointe d’épices piquantes. La banane n’arrive que plus tard et, en fin de bouche, une pointe de café. Il y a des notes boisées et fumées aussi, mais comme une note de fond, qui reste le temps de la dégustation.
La finale est longue, sur les fruits à coques et la vanille. Le solvant lui, ne se renforce qu’une fois le verre vide.
La Barbade fait décidément des choses bien meilleures que Rihanna (désolé, blague pourrie). Je l’apprécie énormément ce rhum, car il allie aussi bien des arômes que j’aime, qui sont dans mes habitudes, que d’autre, comme la banane ou le fumé, dont je suis moins fan.
1 réflexion au sujet de “50 ans, ça se fête !”