Courcelles 1972

Courcelles 1972… voilà un rhum que beaucoup de monde a déjà croisé mais chaque fois ou presque sous une forme différente tant il existe des versions. Dans cet article je vous parlerai de la version qui était disponible dans l’espace Collector du salon de Spa en 2017, celle que vous pouvez voir sur la photo ci-dessous.

Cette version, réduite à 42%, a été distillée en Guadeloupe en janvier 1972 et mis en bouteille en juin 2011. Il a été élevé en fût de 220 litres pendant donc un peu plus de 39 ans d’après l’étiquette.

39 ans, voilà un âge plus que vénérable pour un rhum… voyons voir ce que ça donne!

Visuel

La robe est d’un beau doré jaune. Le rhum recouvre le verre avant de faire des larmes très épaisses.

Nez

Le nez est vif directement. Frais et chargé à la fois, sur les fruits sucrés. On retrouve au nez ces arômes de « sauce » qui devaient certainement être utilisés à l’époque. Ca sent le bonbon à la pêche. A l’aération j’y retrouve aussi une sorte de crème de caramel, un peu comme dans un bonbon Werther’s. De la vanille fait aussi son apparition, ainsi que des notes d’agrumes.

Bouche

La bouche est étonnamment plus « légère » que le nez. Les 42% font certainement que les arômes y sont bien plus doux même si on y retrouve les mêmes notes. Je retrouve la vanille et la crème de caramel mêlés. C’est doux et avec une note de pêche toujours. C’est très fin et la finale est délicate mais moyennement longue quand même.

Conclusion

En résumé je suis là face à un rhum très agréable, très aromatique et dans lequel on sent quelque chose qui se rapproche de l’influence d’une « sauce » maison. On ne doit pas être très loin du style Reimonenq mais je n’ai pas de vieux Reimonenq sous la main pour comparer. J’ai beaucoup aimé même si le manque d’explosivité en bouche fait que je suis resté un petit peu sur ma faim après un nez très expressif.